Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé

 

Auteur : J.K. Rowling

Titre original : Harry Potter and the Half-Blood Prince

Traduction : Jean-François Ménard

Édition : Gallimard Jeunesse

Pages : 715

Date de parution : Juillet 2005

Le monde des sorciers est en plein bouleversement. Le retour de Voldemort ne fait plus aucun doute et chacun redoute les sombres jours à venir. Malgré cette menace, Poudlard reste l’endroit le plus sécurisé grâce à la présence de Dumbledore et tous les élèves peuvent donc espérer vivre leur scolarité normalement. Mais Harry aura plus de travail que les autres du fait de cours particuliers délivrés par le directeur lui-même. Quel sera l’objectif de ces cours ? Pourquoi maintenant ? Autant de questions que va se poser Harry alors que d’autres intrigues vont venir perturber son quotidien. 

J’avais hâte de relire ce 6^e tome puisqu’il était celui que j’avais le moins apprécié lors de ma première lecture. J’étais assez curieuse de voir si, 12 ans plus tard j’aurais le même ressenti … En plus de ça, je n’avais plus beaucoup de souvenirs des détails (mis à part ceux du film) donc j’étais ravie de me replonger dans cet univers !

Comme d’habitude on retrouve Harry qui s’apprête à faire sa rentrée à Poudlard. Mais cette fois, l’ambiance est bien différente puisque le retour de Voldemort n’est plus un secret pour personne et que chacun sait que des évènements terribles vont avoir lieu. On se retrouve alors vite dans une atmosphère assez pesante qui va nous suivre tout au long de l’histoire. On comprend que personne n’est en sécurité puisque  le monde des sorciers est réellement en période de guerre, ce qui se traduit par un certain nombre de morts et de disparus relayés chaque jour par la gazette du sorcier. C’est d’ailleurs toujours avec un petit pincement au cœur que l’on voit Mme Weasley être terrifiée par la possible perte d’un membre de sa famille…

Alors c’est vrai, il y a moins d’actions et d’intrigue dans ce roman par rapport aux précédents. Mais c’est pour une raison bien particulière puisque ce tome est basé principalement sur Lord Voldemort, son enfance, ses ambitions et ses secrets. C’est d’ailleurs ce qui avait fait que j’avais moins apprécié cette lecture étant plus jeune : je n’étais pas fan de ces passages, trop pressée de retrouver mon trio chouchou ! Mais c’est bien différent maintenant puisque j’ai beaucoup plus apprécié ces flash-back qui sont tellement importants pour la suite de l’histoire. Jusqu’à maintenant, nous savions simplement que Voldemort était le sorcier le plus puissant et horrible que le monde des sorciers ait jamais connu et qu’il avait tué beaucoup de monde. Maintenant, on en sait encore plus sur le pourquoi du comment et ce qui a pu le pousser à de tels agissements.

Concernant les personnages, nous en rencontrant encore de nouveaux mais pour ma part je mettrais l’accent sur deux anciens. Tout d’abord Malfoy qui est au centre d’une intrigue dans ce tome. Il a des agissements différents et tout comme Harry on a envie de savoir quel est son rôle réel. Ensuite je parlerais de Ginny qui se dévoile beaucoup plus. On l’avait déjà découverte courageuse dans le tome précédent, mais ici c’est une jeune femme qui s’affirme et défend ses idées que l’on retrouve. J’ai adoré son tempérament ! On imagine qu’il ne doit pas être évident d’être la dernière d’une grande fratrie de grosses personnalités et finalement elle a bien sa place et j’ai plus apprécié son personnage ici que dans le film. J’ai d’ailleurs également été plus touché par son histoire d’amour …

Bien sûr j’ai trouvé la fin tout aussi bouleversante que dans mes souvenirs. Elle est assez terrible et choquante. Beaucoup de choses sont remises en question, on perd un énorme pilier et on ne peut que se demander comment Harry va pouvoir poursuivre sais aide … On se retrouve aussi démuni que les personnages …

En conclusion j’ai beaucoup plus apprécié ce tome que 10 ans plus tôt, ça a été un plaisir de retrouver cette histoire et j’ai hâte de redécouvrir le final de cette saga !

9 / 10

 

La caverne dans laquelle se rendent Harry et Dumbledore à la fin est inspiré de l’enfer de Dante.

A un moment Slughorn appelle Ron « Rupert », un clin d’œil de l’auteur pour l’acteur Rupert Grint qui interprète Ron.