Le Tailleur de pierre

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Auteur : Camilla Läckberg

Titre original : Stenhuggaren

Traduction : Lena Grumbach & Catherine Marcus

Édition : Actes Sud

Pages : 590

Date de parution : Septembre 2013

Genre : Policier

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Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ? Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

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Je continue mon exploration des enquêtes de Camilla Läckberg avec ce 3e roman. Les précédents m’ont laissé de bonnes impressions même si ils m’ont plus ou moins marqué. Ici, l’auteure a su capter mon attention avec une affaire prenante, mêlant toujours le passé et le présent dans des chapitres alternés. Je peux même dire qu’il m’a davantage plu que le précédent. Ce fut donc une bonne lecture.

Dès le début nous prenons connaissance de l’enquête sur laquelle vont travailler Patrick et son équipe suite à la découverte du corps noyé d’une petite fille.  Un acte abominable qui ne laissera personne insensible dans la petite ville suédoise. Rapidement, Patrick va se rendre compte que les suspects ne manquent pas puisque l’entourage de la fillette est composé de fortes personnalités dont certaines connaissent de grandes rivalités. Au menu : querelles de voisinage et secrets de famille divers vont donner du fil à retordre aux enquêteurs ! En parallèle, nous découvrons l’histoire d’Agnès dans les années 20. Jeune fille capricieuse, elle perd le soutien (notamment financier) de son père à cause d’un comportement irréfléchi. Elle se voit donc obligée d’être mariée à un homme qu’elle n’apprécie pas. Au fur et mesure de l’histoire, c’est une femme vile, pleine de rancœur, et commettant des actes horribles que nous allons suivre. Son histoire est aussi prenante que l’enquête, bien que très différente. On se pose d’ailleurs la question de ce qui les lie. Bien sûr, l’auteur distille quelques indices par ci par là avant la révélation finale.

Comme toujours dans cette saga, si j’aime suivre les enquêtes, j’apprécie également les scènes de vie quotidienne que l’on retrouve notamment grâce à Erika. Et on ne peut pas dire qu’elle soit au mieux de sa forme. Maman d’une petite fille de deux mois,  elle est victime d’une dépression. Débordée, elle vit difficilement son nouveau rôle de maman cantonnée à la maison. J’ai trouvé ça assez originale de ne pas avoir une mère heureuse et épanouie, ça change.

Dans ce roman, l’accent est vraiment mis sur les enfants et les relations entretenues avec les parents. Que ce soit Erika, la famille de Sara, celle d’Agnès ou encore le chef enquêteurs qui essaie de renouer avec son passé, nous rencontrons des histoires de familles aussi différentes les unes des autres, mais reflétant une grande diversité familiale. C’est un thème que j’ai apprécié et qui a su me captiver.

Au final, j’ai vraiment aimé ce nouvel opus des histoires d’Erika et Patrick. J’ai autant apprécié suivre l’enquête, que découvrir la vie dans les années 1920. Une saga à poursuivre !

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8,5 / 10

22 commentaires sur « Le Tailleur de pierre »

  1. Coucou ! Je suis contente de lire ton avis sur ce livre de Camilla Lackberg parce qu’il y a quelques temps j’avais entrepris de tous les lire d’affilée mais j’avais fini par me lasser au bout du quatrième je crois… j’espère avoir le plaisir de lire ton avis sur les prochains livres que tu liras des aventures d’Erika. À bientôt

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    1. C’est vrai que les couvertures sont particulières … Pour ma part elles m’ont donné l’impression que les romans seraient très noires alors que finalement pas tant que ça … C’est un bon polar avec toujours des alternances passé / présent, ce que j’apprécie beaucoup. Si tu te lance, j’espère que tu aimeras 🙂

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