Inhumanitas

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Auteur : Marie-Béatrice Ledent

Titre original : –

Traduction : –

Édition : Auto-édité

Pages : 216

Date de parution : Mars 2017

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Eric Daniels, Agent Fédéral, veut sauver son fils gravement malade. Malheureusement, la loi l’empêche d’agir. Mais rien n’arrêtera ce papa prêt à tout pour  secourir celui qui compte le plus. De quoi se poser des questions sur l’obéissance des règles, de l’autorité, des lois. De voir jusqu’où des parents peuvent aller pour sauver leur enfant.

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Je tenais à remercier l’auteur Marie-Béatrice Lendent qui m’a proposé de découvrir son roman. Dès la lecture du résumé j’ai été conquise et ai donc accepté. En effet, j’ai de suite eu envie de savoir quelles seraient les actions de ce papa pour sauver son fils malade, et surtout quel serait le lien avec la justice. Je me suis ainsi imaginée une histoire où il y aurait un lien entre la loi et l’humanité et que le livre amènerait à se poser des questions. Et je ne me suis pas trompée !

Le roman traite donc d’un petit garçon, Henry, gravement malade et pour lequel il faut agir rapidement. Il lui reste une chance de s’en sortir. Malheureusement, la loi vient s’immiscer dans ce parcours de la guérison. Les parents d’Henry vont alors se demander quoi faire. Doivent-ils respecter les lois ou au contraire les enfreindre pour sauver ce qu’ils ont de plus cher ? J’ai vraiment aimé ce thème. Tout au long de l’histoire on ne cesse de s’imaginer à la place de ces parents en se demandant quel aurait été notre décision, qu’aurait-on fait à leur place ? Même si l’on n’a pas d’enfant, que l’on n’a pas dans son entourage de personnes gravement malades, c’est forcément un sujet qui touche et qui fait réfléchir.

Les personnages de ce roman sont tous très attachants. Tout d’abord Henry. Ce petit bonhomme qui ne se fait pas d’illusion sur son état mais qui reste d’un courage exemplaire (comme c’est souvent le cas dans la réalité). Il m’a beaucoup touché. Son père, Eric, est un homme combattant qui refuse de baisser les bras tant que l’espoir persiste. Il n’hésite pas à mettre sa vie en péril pour sauver celle de son fils. La maman représente davantage la voix de la raison, se posant des questions sur leurs actions mais finissant tout de même par suivre son mari. Quant à Blake, on a un personnage détestable pour lequel notre mépris ne peut que grandir de pages en pages.

Certains passages sont peut-être un peu gros, j’ai parfois eu du mal à imaginer que certaines scènes puissent être réalistes. Mais finalement, ce n’est pas le plus important. Le but de l’histoire étant de faire le parallèle entre la justice et l’humanité. En effet nos sociétés ont besoin de lois pour les encadrer et que chacun puisse vivre de façon convenable. Mais parfois, on se demande si ces lois ne pourraient pas être mise de côté pour certains cas exceptionnels (ici sur le droit à la vie)… Le roman permet donc de mettre en lumière le fait que certains modes de fonctionnement peuvent être remis en question. Ce n’est pas parce qu’une autorité décide qu’une chose est comme ça et pas autrement que c’est forcément la meilleure des solutions. On a donc une histoire qui fait réfléchir

En conclusion, j’ai vraiment apprécié ce roman par le thème qu’il aborde. La plume de l’auteur est, de plus, très agréable avec une histoire pleine de rebondissement et une fin qui reste imprévisible jusqu’au bout. A lire !

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8,5 / 10

 

16 commentaires sur « Inhumanitas »

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